Luis Planas : Le gouvernement s’engage à mettre en place une irrigation efficace pour garantir une production alimentaire stable.
▪ Le ministre indique que le Conseil national d'irrigation est créé en tant qu'organisme de coopération pour générer des solutions technologiques et législatives dans le domaine de l'irrigation durable.
▪ Planas souligne la nécessité de mettre à jour et de moderniser la gestion de l’eau dans l’agriculture pour parvenir à une utilisation plus appropriée et plus efficace de chaque goutte.
15 décembre 2022. Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, Luis Planas, a souligné que l'irrigation est le « joyau de la couronne » du système agroalimentaire espagnol, en raison de sa capacité à générer de la valeur ajoutée et de l'emploi, de sa position à la pointe de l'innovation et de sa capacité à retenir la population dans les zones rurales.
Il a également souligné qu’une irrigation efficace et durable est plus que jamais nécessaire, car elle offre une plus grande stabilité et sécurité à la production alimentaire.
Le ministre a souligné que le principal défi pour l'agriculture irriguée est de disposer d'eau à l'avenir, dans un contexte de changement climatique qui annonce une réduction des ressources en eau disponibles de 12 à 40 % d'ici la fin du siècle, selon les régions. Il a affirmé que ces changements exigent une modernisation de la gestion de l'eau en agriculture afin de parvenir à une utilisation plus appropriée et plus efficace de chaque goutte d'eau.
Luis Planas a présidé aujourd'hui la réunion constitutive du Conseil national d'irrigation et de l'Observatoire de la durabilité de l'irrigation, en tant qu'organisme de coopération, de communication et de participation entre les différentes administrations compétentes en matière d'agriculture et d'application de l'eau dans l'irrigation, et
d’autres intervenants dans la gestion de ce dossier, afin de faciliter sa gouvernance.
Ce tableau s'inscrit dans le cadre du Plan de relance, de transformation et de résilience, approuvé par le gouvernement en avril 2021, visant à développer la réforme 4 « Renforcer la gouvernance et la durabilité des investissements dans les systèmes d'irrigation espagnols ». À cette fin, il favorisera et facilitera la coopération, la consultation, l'analyse et
échange d’informations entre les parties prenantes sur l’irrigation et l’utilisation de l’eau dans l’agriculture irriguée.
Participent à cet organisme les ministères de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, de la Transition Écologique et du Défi Démographique, des Droits Sociaux et de l'Agenda 2030, de la Science et de l'Innovation et des Universités, ainsi que des représentants des communautés autonomes, des confédérations hydrographiques,
les communautés d'irrigation, les organisations professionnelles agricoles et les coopératives agroalimentaires, la communauté scientifique et de l'innovation, les organisations environnementales et d'autres parties prenantes intéressées par le développement de l'irrigation en Espagne.
En outre, l'Observatoire de la Durabilité a également été créé comme une plateforme en ligne de soutien technologique et de connaissances, à travers la collecte, le suivi et l'étude des principaux indicateurs sociaux, environnementaux et économiques liés au secteur de l'agriculture irriguée.
Dans son discours, le ministre a souligné la grande importance économique, territoriale, sociale et environnementale des terres irriguées, qui, avec plus de 3,8 millions d'hectares, représentent près de 23 % des terres cultivées en Espagne et génèrent les deux tiers de la valeur de la production agricole. Planas a souligné que
Plus de la moitié des terres irriguées de notre pays sont irriguées localement, ce qui permet une utilisation plus efficace de cette ressource. De plus, l'Espagne est un leader dans les technologies d'irrigation et de traitement de l'eau, qu'elle exporte même à l'étranger.
D'autre part, le ministre a indiqué qu'au cours de la période 2021-2027, les initiatives gouvernementales favoriseront un investissement public-privé de plus de 2,1 milliards d'euros, provenant de fonds nationaux et européens, pour moderniser environ 200 000 hectares de terres irriguées, au bénéfice de plus de 20 000 irrigants. Des travaux seront également réalisés sur environ 500 000 hectares déjà modernisés afin d'y introduire les dernières technologies qui amélioreront l'efficacité de l'irrigation. Les actions prévues garantiront des économies d'eau d'environ 10 % par rapport à la situation initiale et une utilisation plus efficace de l'énergie.
Ces investissements comprennent des projets de modernisation de l'irrigation commandés par la Société d'infrastructures agricoles de l'État (SEIASA) dans le cadre du Plan de relance, pour un montant total de 703 millions d'euros ; ceux inclus dans la convention ordinaire entre le ministère et cette société, pour un montant de 433 millions d'euros ; ainsi que ceux réalisés par l'augmentation de capital de
Le SEIASA, financé par le budget général de l'État à hauteur de 60 millions d'euros, comprend également la modernisation des systèmes d'irrigation grâce à de nouveaux fonds du PERTE (Programme de développement agroalimentaire), pour un investissement de 512 millions d'euros ; ainsi que des investissements ordinaires dans la modernisation et la transformation de l'irrigation, financés par le ministère dans le cadre du budget général de l'État.
avec 419 millions d'euros.
Le ministre a souligné que l'Espagne avait obtenu un cofinancement pour des investissements dans l'irrigation durable dans le cadre du Plan stratégique de mise en œuvre de la Politique agricole commune (PAC). Ainsi, le ministère prévoit une intervention suprarégionale pour moderniser les systèmes d'irrigation avec plus de
Plus de 29 millions d'euros alloués par le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), qui s'ajoutent aux interventions que les communautés autonomes ont prévues dans ce domaine.
Par ailleurs, le ministre a annoncé que le projet de loi de mise en œuvre de la nouvelle PAC en Espagne à compter du 1er janvier, que le Congrès des députés devrait approuver aujourd'hui, inclura la possibilité de souscrire deux capacités électriques différentes la même année. Cette initiative donne
réponse à une demande des communautés d’irrigation qui contribuera à atténuer l’augmentation des coûts de l’énergie.