Accueil » Groupe d'étude de la CBPA
Nous avons classé les études en deux groupes :
Selon l’Observatoire de la durabilité de l’irrigation (OSR), l’une des principales priorités pour garantir la durabilité de l’irrigation est de contribuer à la durabilité des plans d’eau, en empêchant une utilisation potentiellement inappropriée des intrants et certaines pratiques agricoles de les dégrader.
L’Union européenne a publié la directive 91/676/CEE du 12 décembre 1991, un document d’orientation décrivant le contenu d’un code de bonnes pratiques agricoles (CBPA) et qui oblige les États membres à l’élaborer afin de prévenir la pollution diffuse des eaux de surface et souterraines, causée principalement par les nitrates d’origine agricole et animale.
Il établit les critères d'identification des zones vulnérables, les questions qu'une PAC doit inclure, tant obligatoires que complémentaires, l'importance de mener, le cas échéant, un programme de promotion de la mise en œuvre, avec formation et information pour les agriculteurs, les limites maximales des intrants pouvant être appliqués, la préparation de programmes d'action concernant les zones vulnérables désignées et les rapports à soumettre à la Commission de l'Union européenne.
Au niveau national, l'Espagne a publié le décret royal 261/1996 du 16 février relatif à la “ protection des eaux contre la pollution causée par les nitrates d'origine agricole ”, qui sert de guide aux organismes compétents des Communautés autonomes pour préparer leur CBPA correspondante, appliquée volontairement par les agriculteurs.
Partant de ce constat, chaque communauté autonome a publié son propre code de bonnes pratiques de gestion publique (CBPA) sur une longue période. Suite à son examen par l'OSR (Observatoire de la sécurité routière), une hétérogénéité est observée quant aux critères appliqués, aux obligations et aux mesures complémentaires, ce qui permettrait un partage des contributions.
Malgré ce cadre réglementaire, la pollution des eaux de surface et souterraines continue de s'aggraver. Récemment, l'Espagne a publié le décret royal 47/2022 du 18 janvier, qui abroge le décret précédent et instaure de nouvelles exigences.
Actuellement, les communautés autonomes élaborent de nouveaux accords de partenariat communautaire (APC) répondant aux exigences actuelles, constituant ainsi une opportunité de créer un espace d'échange conjoint de connaissances et d'expériences pour leur développement.
Conformément à ce qui précède, et en respectant les fonctionnalités de l'OSR (Décret royal 854/2022), la Sous-direction de l'Irrigation, des Chemins naturels et des Infrastructures rurales a proposé à l'Office national de l'irrigation la création d'un groupe d'étude sur la CBPA en vigueur et son efficacité, présidé par la Sous-direction générale des Moyens de production agricole et l'Office espagnol des variétés végétales, et avec le soutien technique de l'OSR.